Les étudiants de l’université de Lomé sensibilisés sur la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques
L’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques (ANIAC-Togo) a organisé ce 29 avril 2022, à Lomé, une séance de sensibilisation à l’endroit des étudiants de l’Université de Lomé sur la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques au Togo. Ceci dans le cadre de la commémoration de la date anniversaire de ladite Convention, célébrée chaque 29 avril.
Une occasion de célébrer la victoire de l’humanité contre l’utilisation des armes chimiques en général et de partager avec le monde estudiantin les opportunités de ce traité international en matière de formation dans le domaine de la chimie.
Adoptée le 29 avril 1997, la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques est un traité multilatéral qui interdit à tous les Etats parties d’utiliser les armes chimiques et préconise des mesures préventives des risques et de gestion des produits chimiques.
Pour répondre à cet engagement, le gouvernement togolais ayant déjà ratifié cette Convention depuis le 23 avril 1997, a créé le 4 novembre 2015 par Décret présidentiel, l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques (ANIAC-Togo) qui a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception et la mise en œuvre de la politique nationale sur l’interdiction des armes chimiques et sur leur destruction.
D’après l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), le secteur de la chimie a connu un très grand développement au cours de ces dernières décennies avec une production annuelle de plus de 400 millions de tonnes de produits chimiques. Force est de constater que nombreux de ces produits ont des impacts négatifs sur l’homme et son environnement.
A cet égard, l’OIAC à travers son programme de formation, d’assistance et de coopération internationale s’efforce d’empêcher que les produits chimiques ne se transforment en source d’insécurité pour tous les Etats Parties à la Convention.
Dans cette perspective, la sensibilisation par l’éducation a été identifiée comme l’un des leviers clés qu’il faut sérieusement impliquer dans la mise en œuvre de la Convention au plan national. Ce qui justifie cette rencontre avec les étudiants de l’Université de Lomé.
Selon le président de l’ANIAC-Togo, M. Amah Hunlédé, la mise en œuvre de la Convention ne saurait être réalisée grâce à la seule approche réglementaire des gouvernements nationaux, elle nécessite également d’éveiller un sentiment d’appropriation chez les parties prenantes de l’industrie chimique, des organisations non gouvernementales, de la société civile, de la recherche et surtout du monde universitaire.
Pour y parvenir, a-t-il poursuivi, « nous devons travailler de concert dans le but de renforcer les capacités opérationnelles et techniques des apprenants du domaine de la chimie à travers des échanges d’informations et de sensibilisation par le biais de l’éducation ».